L'amiante a également été utilisée à grande échelle dans les parties privatives des appartements à titre d'isolant. Les zones des appartements qui sont prioritairement visées par ces dépistages anti amiante sont donc les
faux plafonds, les
différents flocages,
les dalles utilisées comme revêtements de sol,
les calorifugeages, et tous
les matériaux à base d'amiante ayant pu servir à l'isolation ou à la réfection d'un appartement ou d'une maison.
Le législateur a établi une norme pour déterminer le niveau de dégradation d'un appartement ou d'une maison dont les parties privatives ont conservé des traces d'amiante. L'échelle va de 1, pour des traces minimes, ne présentant pas de dangers majeurs, à 3, considéré comme un état potentiellement cancérigène des parties touchées, exigeant un travail immédiat, le matériau continuant de diffuser ses particules nocives dans l'atmosphère au travers de ses fibres poreuses.
Des travaux de retrait des matériaux amiantés, ou des travaux de confinement doivent alors être rapidement envisagés par le syndic de copropriété et soumis à l'acceptation des propriétaires. Ces derniers ayant un choix retreint, l'usufruit du bien étant dangereux, sa mise en location en l'état étant impossible, et sa cession compromise par l'autre diagnostic amiante forcément négatif inhérent à toute vente immobilière.